Le congé de soignant ou d’aidant naturel est un congé non rémunéré avec protection de l’emploi d’une durée maximale de 28 semaines. Le congé peut être pris en une seule période ou en plusieurs périodes réparties sur 52 semaines, à condition que toute période soit d’au moins une semaine. Un employé peut prendre ce congé afin d’offrir des soins ou du soutien à un membre de la famille gravement malade et susceptible de mourir au cours des 26 prochaines semaines.
Vous pouvez recevoir des prestations de compassion pour divers membres de votre famille et de celle de votre conjoint, conjointe ou conjoint de fait.
Remarque : Par « conjoints de fait », on entend deux personnes, hommes ou femmes, qui vivent en relation conjugale depuis au moins un an.
Pour être admissible à ce congé, l’employé doit avoir travaillé pour son employeur depuis au moins 13 semaines consécutives. Le plus tôt possible avant le début du congé, l’employé doit fournir à l’employeur un préavis écrit. Il doit aussi présenter une note du médecin à la demande de l’employeur ainsi que l’aviser de la date du retour au travail, et ce, le plus tôt possible.
Au retour de l’employé au travail, l’employeur doit lui permettre de conserver son emploi si le congé est de 60 jours ou moins. Si le congé est plus long que 60 jours, l’employé peut réintégrer un emploi comparable et doit recevoir au moins le même salaire et les mêmes avantages sociaux qu’avant le congé.
Les employés qui prennent ce congé peuvent être admissibles à des prestations de compassion d’assurance-emploi de Service Canada. Pour plus d’information, communiquez avec Service Canada, sans frais, au 1-800-206-7218 ou consultez le site de Service Canada.
Remarque : Selon les règles de l’assurance-emploi en matière de congé pour offrir soins et soutien, on entend par « conjoint de fait », une personne qui vit en relation conjugale avec une autre personne depuis au moins un an.
En vertu de la loi fédérale intitulée Loi sur l’assurance-emploi, les employés peuvent être admissibles à un congé pour offrir des soins à des membres de leur famille ou un membre de la famille du conjoint ou du conjoint de fait. Consulter cette loi pour plus de détails.
Membres de la famille |
Membres de la famille de l’époux ou conjoint de fait |
- enfants
- époux, épouse ou conjoint de fait
- père ou mère
- épouse du père ou époux de la mère
- conjoint de fait du père ou de la mère
- frères et sœurs, demi-frères et demi-sœurs
- grands-parents, beaux-parents
- petits-enfants, y compris leur époux ou conjoint de fait
- l’époux ou le conjoint de fait de vos enfants
- beau-père ou belle-mère, par mariage ou par union de fait
- beaux-frères et belles-sœurs, par mariage ou par union de fait
- oncles et tantes, y compris leur époux ou conjoint de fait
- neveux et nièces, y compris leur époux ou conjoint de fait
- parents de famille d’accueil (anciens ou actuels)
- enfants en famille d’accueil (anciens ou actuels), y compris leur époux ou conjoint de fait
- enfants en tutelle (anciens ou actuels)
- tuteurs (anciens ou actuels), y compris leur époux ou conjoint de fait
|
- enfants
- père ou mère (par mariage ou par union de fait)
- épouse du père ou époux de la mère
- conjoint de fait du père ou de la mère du conjoint ou du conjoint de fait
- frères et sœurs, demi-frères et demi-sœurs
- grands-parents
- petits-enfants
- l’époux ou le conjoint de fait de vos enfants
- oncles et tantes
- neveux et nièces
- parents de famille d’accueil (anciens ou actuels)
- enfants en tutelle (anciens ou actuels)
|