Dans le cas de mises à pied ou de cessation d’emploi, l’employeur peut verser une indemnité de préavis à l’employé au lieu de présenter un préavis. L’indemnité tenant lieu de préavis doit être équivalente au délai de préavis auquel il a droit.
Pour calculer l’indemnité de préavis, multiplier le salaire hebdomadaire normal de l’employé par le nombre de semaines correspondant au délai de préavis requis.
Si le salaire d’un employé varie d’une semaine à l’autre, l’employeur calcule le salaire hebdomadaire de l’employé en faisant une moyenne du salaire gagné dans les 13 semaines de travail précédant la date de cessation d’emploi. Cette moyenne doit être ensuite multipliée par le nombre de semaines correspondant au délai de préavis requis. Heures supplémentaires, pourboires et primes ne font pas partie de ce calcul.
L’indemnité de préavis doit être versée dans un délai de 14 jours. Si un jour de paie tombe durant cette période, l’employeur doit remettre à l’employé sa paie, ce jour-là.
L’indemnité de préavis n’est pas requise si l’employé :
- n’a pas travaillé 13 semaines consécutives;
- démissionne ou prend sa retraite;
- est congédié avec motif valable.
Les sommes dues ne peuvent pas faire partie du préavis. Par exemple, les congés payés ou indemnités de congés annuels ne peuvent pas tenir lieu de préavis écrit ou d’indemnité de préavis.
Il en va de même pour les banques d’heures supplémentaires. Un employeur ne peut pas, dans le cadre du préavis, payer en heures normales de travail les heures accumulées dans la banque d’heures supplémentaires. De plus, il ne peut pas verser les montants dus de la banque d’heures supplémentaires en tant qu’indemnité de préavis.