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Pleins feux sur les abeilles!

La Saskatchewan offre des paysages et des vues à couper le souffle. Nichées au creux de ses forêts boréales du Nord, de ses prairies herbeuses, de ses vallées où serpentent des rivières, des dunes Great Sand Hills et du bassin d’Athabasca, on y trouve des créatures, petites et grandes, qui y ont élu domicile.

Parfois, ils bourdonnent dans l’air autour ou rampent sur les plantes et les arbres. À d’autres moments, nous pouvons même en voir errer sur notre bras ou notre jambe.

Oui, la province est aussi le milieu de vie de diverses variétés d’insectes. Ceux-ci sont également d’excellents indicateurs de la santé de notre environnement et de nos écosystèmes.

Des chercheurs et biologistes, comme monsieur Cory Sheffield, docteur en biologie environnementale, du Royal Saskatchewan Museum (RSM), ont comme travail d’interpréter ces relations uniques et le rôle que jouent ces toutes petites créatures.

Dans cet article, nous vous raconterons son histoire.

Dr. Cory Sheffield holding an insect specimen collection jar.

Voir petit…

Cory Sheffield est le conservateur de la zoologie des invertébrés au Royal Saskatchewan Museum et on pourrait le qualifier de mordu de tout ce qui rampe et grouille.

Alors qu’il grandissait en Nouvelle-Écosse, ses champs d’intérêt allaient vers la nature et la science. Puis, lorsque l’attrait pour les plantes et les animaux a gagné en importance pour lui, la biologie a semblé le cheminement de carrière tout indiqué. 

« À ce jour, mon intérêt pour les sciences en général ne se dément pas, même si je serai toujours passionné d’histoire naturelle », a expliqué M. Sheffield. « Quand j’étais étudiant au premier cycle, j’ai commencé à étudier les interactions entre les plantes et les pollinisateurs, pour me concentrer ensuite sur les insectes pollinisateurs. De fil en aiguille, je me suis dirigé vers l’entomologie, ou l’étude des insectes. »

L’étude des abeilles et des guêpes est le sujet préféré de M. Sheffield.

En 2023, M. Sheffield et son équipe ont découvert un spécimen d’une espèce rare d’abeille qui avait été recensée pour la dernière fois en Saskatchewan il y a plus de 65 ans. Les chercheurs du RSM en ont fait la découverte alors qu’ils traitaient des échantillons d’insectes recueillis en 2013 au parc national des Prairies, près de Wood Mountain.

À une époque, on a cru que l’espèce abeille-coucou de Macropis s’était éteinte partout sur la planète, jusqu’à sa redécouverte en Nouvelle-Écosse par M. Sheffield au début des années 2000.

Les irremplaçables pollinisateurs

Les pollinisateurs, tels que les abeilles et les guêpes, jouent un rôle si important dans nos écosystèmes, nos économies et notre agriculture qu’ils doivent faire l’objet d’une surveillance.

Au cours des dix dernières années, des préoccupations ont fait surface concernant l’impact que le déclin des populations de pollinisateurs a sur le secteur de l’agriculture et sur l’environnement.

« Au niveau le plus fondamental, nous partageons la planète avec toutes les formes de vie », explique Cory Sheffield. « Donc, lorsque d’autres espèces sont en danger, cela devrait servir de signal d’alarme indiquant que l’équilibre des écosystèmes est à risque. »

En tant que pollinisateurs, les abeilles jouent un rôle vital dans les systèmes naturels et dans l’agriculture : ce qui les menace menace aussi la sécurité alimentaire des humains et d’autres espèces sauvages.

« Mieux connaître les pollinisateurs de la province et les espèces d’abeilles ainsi que leurs exigences aident à les protéger. Nous devons vraiment apprendre ce dont ces espèces ont besoin, ainsi que ce qui les menace, pour nous aider à les protéger », a-t-il indiqué.

Dr. Cory Sheffield holding a bee at Savary Island

Éducation et sensibilisation

Chaque année, la Semaine nationale des pollinisateurs est célébrée partout au pays : cette année, elle a lieu du 17 au 23 juin.

Divers événements auront lieu dans les collectivités et voici les étapes que le public peut suivre pour aider à stimuler et à conserver les pollinisateurs.

« Jardiner pour les pollinisateurs est une excellente idée », précise-t-il. « Si vous aimez partir en randonnée ou passez du temps dehors, prenez des photos des insectes, des plantes et d’autres espèces sauvages et téléversez ces observations dans iNaturalist afin que vous puissiez élargir votre connaissance de la biodiversité locale et contribuer aux initiatives de conservation grâce à vos données. »

L’utilisation d’applications comme iNaturalist permet à tous de contribuer directement à des projets scientifiques en documentant les espèces en question.

Pour donner au public une vue rapprochée de certaines des toutes petites créatures présentes dans la province, le RSM a ouvert l’exposition Take a Closer Look (Regardez de plus près). L’exposition se concentre sur les petits animaux invertébrés comme des insectes et des araignées et fait un zoom avant pour les voir dans une taille que la plupart des visiteurs n’auront jamais expérimentée.

« Une fois que ces insectes sont grossis, ils semblent très étranges et exotiques. Les spécimens que nous avons photographiés sont inclus dans la vitrine pour donner aux visiteurs un cadre de référence de leur petite taille, » explique-t-il.

La variété des spécimens sélectionnés pour l’exposition aide à raconter des histoires intéressantes au sujet de leur biologie et leur anatomie uniques.

Résultats indéniables

Monsieur Sheffield, qui en est à sa 12e année au RSM, est généralement considéré comme l’un des grands spécialistes des abeilles en Amérique du Nord.

Dr. Cory Sheffield looking to catch bumble bees with a net

« Je me sens certainement chanceux de travailler sur des sujets qui m’ont été chers pour la plus grande partie de ma vie. Alors, faire carrière dans un musée est le comble du bonheur », confie M. Sheffield. « De plus, l’équipe au RSM qui est responsable de la recherche et des collections, de la programmation et des expositions rend le travail encore plus agréable. »

Travailler dans un endroit où les employés, les étudiants et les bénévoles partagent plusieurs passions, mais qui apportent également chacun leurs perspectives et compétences uniques, fait que chaque journée est enrichissante pour M. Sheffield.

Comme de nombreuses régions de la province ont encore besoin d’être étudiées, il y a probablement des dizaines d’espèces d’abeilles inconnues de la science qui sont présentes en Saskatchewan.

« Quand je suis arrivé ici en 2012, j’avais une idée du nombre d’espèces d’abeilles qui vivent ici — peut-être 160 espèces — et ce nombre a continué de croître chaque année », a fait remarquer Cory Sheffield. « Même des espèces jamais recensées scientifiquement se trouvent ici. Nous avons maintenant découvert plus de 300 espèces d’abeilles en Saskatchewan. »

Bien qu’ils ignorent combien il y a d’espèces d’insectes, les chercheurs du RSM continueront d’explorer et de documenter leurs découvertes, ce qui aide à protéger l’environnement et les écosystèmes pour les générations futures.

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